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martes, 26 de octubre de 2021
sábado, 27 de abril de 2019
viernes, 24 de agosto de 2018
OTRA BALSA EN EL AQUERONTE
LA
CRUELDAD DE LA VIDA
Al final de la vida llega un momento en que todo, todo lo que
uno ha experimentado durante tantos años, todo lo que esperaba, todo en lo que
confiaba, de repente queda sin perspectiva ni sentido. Tal es la fase que me
toca vivir ahora. Estar cada día junto a esta mujer maravillosa, amada y noble,
que conocía mi vida desde la otra orilla, desde el lado personal, y presenciar
su declive lento y silencioso: no esperar nada, no oponerse al dolor, aceptar
la impotencia, conducir a la mujer más querida hacia la salida de la vida,
tambaleándome en esta oscuridad permanente. Y no sé cómo será, pero ya no le
doy más vueltas, me limito a continuar día a día y noche a noche mi camino por
los infiernos. Tal vez existan los milagros (digo «tal vez» porque en el
universo todo lo que el hombre piensa y espera es posible), pero la cruel
realidad en sí ya se manifiesta como un milagro, un milagro infame. Llega el
tiempo en que uno ya no espera respuestas, no discute con el destino, lo
abraza. Hay que aceptar el destino. No existe otro modo de soportar la crueldad
de la vida.
Sándor
Márai.
martes, 13 de octubre de 2015
Y EL ÓBOLO BAJO LA LENGUA
J'ai eu le
courage de regarder en arrière
Les cadavres de
mes jours
Marquent ma
route et je les pleure
Les uns
pourrissent dans les églises italiennes
Ou bien dans de
petits bois de citronniers
Qui fleurissent
et fructifient
En même temps et
en toute saison
D'autres jours
ont pleuré avant de mourir dans des tavernes
Où d'ardents
bouquets rouaient
Aux yeux d'une
mulâtresse qui inventait la poésie
Et les roses de
l'électricité s'ouvrent encore
Dans le jardin
de ma mémoire
Guillaume
Apollinaire.
sábado, 11 de julio de 2015
sábado, 10 de noviembre de 2012
jueves, 9 de junio de 2011
Y EL ÓBOLO BAJO LA LENGUA
LES SOLEILS CHANTEURS
Même si nous ne sommes pas tant que ça à aimer cet auteur...
Les disparitions inexplicables
Les accidents imprévisibles
Les malheurs un peu gros
Les catastrophes de tout ordre
Les cataclysmes qui noient et carbonisent
Le suicide considéré comme un crime
Les dégénérés intraitables
Ceux qui s'entourent la tête d'un tablier de forgeron
Les naïfs de première grandeur
Ceux qui descendent le cercueil de leur mère au fond d'un puits
Les cerveaux incultes
Les cervelles de cuir
Ceux qui hivernent à l'hôpital et que leur linge éclaté enivre encore
La mauve des prisons
L'ortie des prisons
La pariétaire des prisons
Le figuier allaiteur de ruines
Les silencieux incurables
Ceux qui canalisent l'écume du monde souterrain
Les amoureux dans l'extase
Les poètes terrassiers
Les magiciens à l'épi
Régnent température clémente autour des fauves embaumeurs du [travail.
René Char
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